Gabriele Salamone

L’aventure commence en 2010 lorsque je franchis la porte du dojo nommé le Ronin. Je découvre le monde du karaté grâce à mes parents, qui ont également pratiqué des sports de combat par le passé, tels que la boxe et le judo. Ils ont donc cherché le compromis parfait.

Au cours de ma première année, Sammy me fait découvrir et apprécier le karaté. Après un an, le dojo Ronin ferme ses portes, et je décide de poursuivre mon aventure au Sparring. Au départ, la pratique du karaté n’était qu’un loisir, mais peu à peu, je commence à prendre goût à la compétition. Ma première compétition en kata est un désastre, mais je ne baisse pas les bras. À l’âge de 10 ans, je monte sur mon premier podium lors d’une compétition internationale au Luxembourg, et j’obtiens une troisième place au championnat de Belgique. Je commence décidément fort !

Au fur et à mesure de mon évolution, nous réalisons qu’un changement de club s’impose pour que je puisse m’améliorer . Par la suite, je passe par l’Académie Karaté Leponce, puis au Bushido Karaté Team, où je reste presque six ans, avant de rejoindre le Champions Dojo et de boucler cette boucle en revenant dans le club de Sammy, au Zenshin Dojo.

À partir de 2017, cette période de ma vie est la plus prolifique en termes de résultats, de voyages et de rencontres. Depuis, j’ai remporté quatre fois le championnat de Belgique, fait partie des élites de l’équipe nationale belge pendant presque huit ans, remporté à huit reprises le championnat francophone et, en tout, près de 100 podiums internationaux et nationaux. À côté des compétitions, j’ai également eu l’occasion de voyager dans de nombreux pays, de découvrir des cultures différentes et d’apprécier la chance que j’ai eue. J’ai même pu rencontrer, lors d’un stage en France, mon idole de la compétition kata, Luca Valdesi.

Voilà ce qu’est le karaté : d’un côté, il y a les compétitions, de l’autre, les stages et les entraînements, mais c’est aussi l’occasion de faire des rencontres inoubliables avec des personnes exceptionnelles. Bien évidemment, la compétition m’a apporté des médailles et des coupes, mais cela, c’est ce que tout le monde voit. Les gens ne voient pas tout le travail qui se cache derrière. Il ne faut pas oublier que les coupes et les médailles ne sont que de simples morceaux de plastique ou de métal, et n’ont qu’une valeur symbolique. Lorsque je regarde mes trophées, je suis fier du parcours que j’ai réalisé et du travail que j’ai accompli.

En parallèle du karaté, j’ai également suivi des cours et obtenu mon diplôme de formation musicale à l’académie de Chênée, et j’ai pris des cours de piano pendant presque dix ans. Cependant, ma passion ultime reste et restera toujours le karaté.

Aujourd’hui, je suis moniteur auprès de mon tout premier Sensei, et pour moi, c’est la plus grande fierté qui soit. Bien évidemment, je n’oublie pas toutes les personnes qui ont croisé mon chemin et qui m’ont aidé ou participé d’une manière ou d’une autre à mon parcours, comme mes parents, mes entraîneurs passés, mes amis, etc.

La boucle est bouclée. Comme le nom du club l’indique, Zenshin signifie « aller de l’avant », donc allons de l’avant sans oublier notre passé.